dinsdag, oktober 25, 2011

Robertskruid


Je vind het ook nu nog overvloedig aan de rand van de bossen. Het Roberstkruid, Geranium robertianum, een echte ooievaarsbek, je herkent het niet alleen aan zijn snavelvormige zaaddoos, zijn rood verkleurende ingesneden bladeren maar ook aan zijn vreemde geur. Het is geen gereputeerd geneeskruid, weinig wetenschappelijk onderzocht maar toch ook al weer van oudsher in gebruik. Of het, zoals Mellie Uyldert beweert, de radioactiviteit kan neutraliseren, lijkt mij nog al hoog gegrepen en moest dat zo zijn, dan zou robertskruid wel eens de plant van de eeuw kunnen worden. 
Wat nuchterder bekeken. Een bloedstelpende werking heeft het zeker wel, dat is ook eigen aan de hele familie van de ooievaarbekachtigen. Zo draagt de Amerikaanse soort, Geranium maculatum L. die in Europa als sierplant gebruikt wordt, de naam Aluinwortel. Ook Dodonaeus vermelde al de samentrekkende en wondgenezende werking:  'Trobrechts cruyt stelpt dat bloeyen van den verschen wonden/ ghestooten ende daer op gheleyt/ als Dioscorides schrijft. Tselve cruyt/ ghelijck nu ter tijt bevonden es/ es seer goet voor die sweeringhen van den borsten ende scamelijcke leden/ sonderlinghe vander manlijcheyt/ ghestooten ende daer op gheleyt oft het sap daer inne ghedaen. Dwater daer Robrechts cruyt in ghesoden es/ gheneest die vuyle sweerende en stinckende monden/ als zy daer mede ghespoelt worden'.

Aan  de bisschop Robert de Molesme of Ruprecht., de stichter van de Cistercienorde in de elfde eeuw (1098) zouden we de naam robertskruid te danken hebben. Dit omdat hij de bloedstelpende werking van de plant ontdekt zou hebben.

Herbe au Petit Robert
Hier volgt een Franse tekst over Herbe au Petit Robert, niet alleen bedoeld om Walloniers of Fransen aan te trekken maar vooral om een van de vele interessante Franse kruidenboeken onder de aandacht te brengen. In dit geval 'Remèdes populaires en Dauphiné', geschreven in 1943 als thesis voor het behalen van het apothekersdiploma en opnieuw uitgegeven in 1984.

Le Géranium Robert (Geranium Robertianum, Geraniacés) est appelé couramment, à cause de la forme de son fruit: Bec de grue, et plus souvent encore, sans que l'on sache pourquoi, l'Herbe au petit Robert ou l'Herbe à Robert.
C'est une plante herbacée que l'on trouve avec abondan­ce le long des chemins, au bord des haies, sur les vieux murs. Le Géranium Robert se reconnaît facilement à son as­pect rougeâtre. Pour la récolte, on cueille la plante entière dont on fait de petits paquets que l'on fait sécher en les sus­pendant.

Cette plante était employée dans l'antiquité, puisque, se­lon Pline, prise en breuvage, elle était bonne pour guérir les plaies, elle arrêtait le sang, et résolvait les caillots. On l'appli­quait en cataplasmes, on en faisait des fomentations, tandis qu'à l'intérieur on la prenait de préférence en décoctions, plus actives que la simple infusion. C'était un vulnéraire fort ap­précié, entrant dans toutes les préparations destinées à « dis­soudre le sang grummelé, et souder les bords des plaies ». On pilait la plante avec du sel et du vinaigre et on en faisait un cataplasme qui, appliqué à la plante des pieds, modérait la fièvre. Dans les anciennes pharmacopées on se contentait dans les cas d'œdèmes des membres inférieurs,d'y appliquer l'herbe pilée en guise de cataplasme. Dans toutes les chutes, la per­sonne tombée devait avaler promptement un grand verre d'une forte décoction d'herbe à Robert.

Rolland rapporte qu'en Belgique pour guérir le muguet des enfants, on cueille six feuilles de cette plante qu'on dispose deux à deux de façon à former trois croix qu'on coud en tri­angle à l'intérieur du petit bonnet blanc de l'enfant malade. En Wallonie, on l'emploie suivant la théorie de la signature pour guérir les taches rouges des yeux enflammés en se basant sur ce fait que les feuilles du Géranium Robert sont tachetées de rouge. Rolland rapporte encore que cette plante est considé­rée comme très efficace dans les dyssenteries les plus rebelles. Le Dr Leclerc affirme que sa décoction est bonne pour les angines sous forme de gargarisme.

En Dauphiné, l'Herbe au petit Robert est une panacée. On en fait des tisanes bonnes à guérir les bémorrhagies, les diarrhées. Elle passe pour guérir les dartres, les croûtes, les éruptions. On fait des décoctions qu'on emploie en compresses dans toutes les inflammations. On préconise aussi sa tisane dans le diabète. Quelle que soit son efficacité, de nombreuses familles, en Dauphiné, font chaque année une copieuse pro­vision d'Herbe au petit Robert qu'elles emploient indifférem­ment pour les malaises les plus divers.

http://www.herbsarespecial.com.au/free-herb-information/herb-robert.html
http://www.leeswerk.nl/artsenijgewassen/1/met_tekst/100.htm
http://leesmaar.nl/cruijdeboeck/deel1/capitel030.htm
http://www.florafmd.com/flora/home/Canada/HealthInformation/Encyclopedias/CranesbillTea.htm

geschreven door Maurice Godefridi

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